Simon Côté-Lapointe arrive au CEM avec un ambitieux projet réunissant une douzaine de musicien.ne.s et un travail de recherche dans les archives historiques de Chicoutimi et des environs. Il vise à explorer et combiner diverses instrumentations, divers matériaux sonores, diverses méthodes d'écriture et d'improvisation ainsi que diverse méthodes de collaboration et de cocréation avec comme trame de fond et ligne directrice l'histoire de Chicoutimi à travers l'exploitation d'archives orales, historiques et personnelles.
En abordant plusieurs thématiques pour revisiter l'histoire locale, Simon partagera son intérêt pour le jazz, la musique contemporaine et le rock progressif, garantissant au passage un performance éclectique et haute en couleurs avec son "big band" personnalisé.
- Simon Côté-Lapointe
- Piano
- Composition
Biographie
Simon Côté-Lapointe est un pianiste, claviériste, compositeur, improvisateur et artiste vidéo. Sa musique explore divers styles musicaux allant de la musique actuelle à l'électroacoustique, en passant par le jazz et les musiques électronique, progressive et mixte.
Il a composé et produit plus d’une dizaine d’albums parus à son nom – Conjuration (musique électronique), Suite extatique (musique actuelle), Artsuohtaraz (jazz actuel), un album double éponyme (musique mixte/jazz actuel) ainsi que des albums de piano solo – en plus de jouer et de composer pour de multiples projets tels que Taxon Lazare (organ trio), Surfaces/Transmission (jazz-prog, avec Magella Cormier) et Rouge Ciel (prog actuel).
En tant que claviériste, il collabore également tout au long de son parcours à plusieurs groupes : Joy Anandasivam (musique indienne carnatique), Namori (musique ouest-africaine), Madcaps (rock), pour n’en nommer que quelques-uns. Il a aussi travaillé comme musicien, monteur ou compositeur pour moult projets en cinéma, théâtre et danse.
Simon s’illustre aussi en tant que créateur de vidéomusiques expérimentales. Mentionnons notamment une adaptation de La Divine Comédie de Dante ainsi que le projet Archivoscope, qui utilise des images et des sons provenant d’archives d’institutions québécoises. En parallèle, il a complété en 2019 un Ph. D. portant sur les archives audiovisuelles à l’Université de Montréal. Il s’intéresse depuis à la création à partir d’archives.
