Renaissance Merveilleuse

Pièce de musique pour piano solo s’inscrivant en quelque sorte dans la lignée historique des compositeurs répétitifs (ou minimalistes) américains comme Philip Glass et Steve Reich, qui invite un état de réceptivité calme et onirique, favorable au bien-être intérieur. 

 

Cette pièce utilise une technique d’écriture basée sur la juxtaposition des courtes cellules musicales, répétées en boucles et se transformant progressivement à la manière d’un kaléidoscope, à l’aide de micro-variations. 

 

Renaissance Merveilleuse se caractérise par l’utilisation soutenue de rythmes irrationnels (la pulsation est souvent divisée en cinq ou en sept) au sein d’un langage harmonique dépouillé et réflectif, le tout portée par une pensée mélodique simple et intelligible.

 

Une musique qui assume pleinement sa naïveté expressive. 

Biographie

C’est au quart de violon qu’il fut introduit à la théorie et à la pratique musicale à l’âge de 5 ans à l’école de musique de Chicoutimi.

Quelques années plus tard, à l’adolescence, il se spécialisera dans la batterie lourde, tensions musculaires et double pédale, notamment en tant que membre fondateur du groupe hardcore Saguenéen War in Peace.

Au cégep Marie-Victorin à Montréal-Nord, il se trempe les orteils dans l’univers de la batterie jazz pour ensuite choisir d’explorer plutôt les domaines des percussions classiques et de la composition instrumentale.

Dans cette dernière discipline, il compléta un baccalauréat à l’Université de Montréal ainsi qu’une maîtrise à l’École de musique Schulich de l’Université McGill.

Comme percussionniste, il a eu le privilège de participer à de nombreux concerts consacrés à la musique du compositeur américain Steve Reich, sous la direction artistique de Robert Leroux, au sein de l’Atelier de percussion de l’Université de Montréal. Plus récemment, il a participé à la création mondiale de la pièce Médiation mobile/Calder Variations du compositeur Tim Brady et a eu la chance de collaborer avec la clarinettiste de réputation internationale Lori Freedman.

Comme compositeur, il a écrit de la musique pour l’Harmonie de concert et l’Orchestre à cordes du Cégep Marie-Victorin, l’Atelier de musique contemporaine de l’Université de Montréal, l’Atelier de percussion de l’Université de Montréal, le Contemporary Music Ensemble de McGill, la mezzo-soprano Ghislaine Deschambault, le contrebassiste Patrick Dupuis, le percussionniste Joao Catalao, le duo Harmoniax et le groupe Garçons.

Sous le pseudonyme Charles Cotvin, il a écrit la musique pour huit court-métrages d’animation (dont quatre pour l’Office National du Film), incluant une collaboration récente avec les cinéastes Anaë Bilodeau et Louis-Pierre Cossette en complétant pour eux la trame sonore du court-métrage d’animation À l’aube, lequel fut salué par la critique et gagnant de la Compétition 100% Saguenay de la 23ième édition de Regard, Festival international du court-métrage au Saguenay.

Assistant réalisateur et preneur de son, il a récemment collaboré au tournage au Costa Rica du court-métrage documentaire ¡La Macha! de Claudia Chabot, pour lequel il écrit actuellement la musique.

Il travaille actuellement sur plusieurs projets de composition, dont une œuvre de musique de chambre pour l’Ensemble Paramirabo, une œuvre de musique de chambre pour l’Ensemble Alquimia de Reims (France), une œuvre de musique mixte pour l’Ensemble à percussion Sixtrum et l’Harmonie Saguenay, une œuvre acousmatique, et, enfin, une œuvre de musique mixte pour le Quatuor Saguenay.

Il est choriste et membre de la chorale de la paroisse de St-Jérôme, à Métabetchouan, où il étudie la musique liturgique et la psalmodie.

Auteur-compositeur de musique folk, il a lancé le 1er avril 2019 son premier album solo : « Détricoté ».