80 min., Fiction, Québec, Canada, 2025
V.O : français

Après des années de séparation, une femme vivant seule en forêt est bouleversée par le retour de son fils devenu un étranger. Contre son gré, elle devra l’accompagner pour un dernier voyage. / Mon fils ne revint que sept jours est l’adaptation éponyme du roman de David Clerson. Ce long-métrage impressionniste et écologiste raconte l’histoire de Suzanne, une femme vivant isolée en forêt, qui voit sa vie bouleversée lorsque son fils Mathieu réapparaît à sa porte après des années d’absence. Jour après jour, elle est confrontée au désir de Mathieu d’aller à la tourbière, un lieu caché dans la forêt, hanté par les souvenirs de leur passé commun. Tentant d’abord de l’en éloigner, elle finit par céder et l’accompagne. En chemin, mère et fils tissent une complicité fragile. Mais cet instant retrouvé ne durera pas. Malgré son amour profond, Suzanne ne pourra retenir son fils dans son dernier voyage.

Yan Giroux produit de façon entièrement indépendante ses documentaires entre 2007 et 2012 ce qui lui permet de développer sa vision qui s‘affirmera avec plus de moyens et d’ambition dans ses courts-métrages de fiction. En plus d’être reconnus localement, ces derniers ont été présentés dans plusieurs festivals internationaux dont Sundance Film Festival. Son premier long-métrage de fiction, À tous ceux qui ne me lisent pas (2018) a remporté plusieurs prix au Gala Québec Cinéma.

Crédits 
Réalisation : Yan Giroux
Production : Yan Giroux (Brompton Films), Louis-Emmanuel Gagné-Brochu (Déjà Vu)
Scénario : Yan Giroux
Direction photo : Olivier Laberge
Prise de son : Simon Lacelle, Yecine Meliani
Direction artistique : Geneviève Boiteau
Maquillage et coiffure : Chanty Tang Tremblay
Montage : Alexis Viau
Conception sonore : Marie-Pierre Grenier
Mixage sonore: Bruno Bélanger
Colorisation : William Albu
Musique : Marc-Antoine Barbier
Interprétation : Marie-France Marcotte, Francis La Haye